Ce jeudi 31 mars, à l’issue de l’assemblée générale d’Airparif, Philippe Quénel a été élu président de l’association par consensus. Il succède à Jean-Félix Bernard qui occupait ce poste depuis 2012.
Pour un mandat de trois ans, Philippe Quénel est désormais le nouveau président d’Airparif. Actuellement professeur honoraire à l’Ecole des hautes études en santé publique et ancien président du conseil scientifique de Santé publique France, son parcours professionnel est tourné vers les enjeux de santé environnement, en lien notamment avec la pollution de l’air. Epidémiologiste et spécialiste en santé publique, Philippe Quénel a en effet contribué au développement des connaissances sur les risques sanitaires associés à l’exposition de la population à la pollution de l’air.
Nouvellement élu à la présidence d’Airparif, Philippe Quénel s’inscrit dans la continuité en termes d’expertise et d’indépendance de l’association. Il s’est exprimé sur les axes de développement de l’association qu’il souhaite poursuivre : "Renforcer les collaborations scientifiques et internationales, veiller à ce que les attentes des différentes parties prenantes, membres d’Airparif, soient entendues, informer et accompagner les Franciliennes et les Franciliens dans leurs rôles d’acteurs vis-à-vis de la réduction de la pollution de l’air ambiant et de l’atténuation du changement climatique. Toutes ces actions, je veux les porter au sein de l’association avec ses salariés et ses membres".
Président sortant : Jean-Félix Bernard
Philippe Quénel succède donc à Jean-Félix Bernard, élu président d’Airparif pour la première fois en décembre 2012, qui souhaitait être remplacé pour des raisons familiales et de santé.
Durant ses 10 années à la tête de l’association, Jean-Félix Bernard, premier président du Conseil national de l’air, a œuvré pour renforcer le rôle d’Airparif alors que les attentes et les préoccupations en matière de qualité de l’air grandissaient. Le développement de l’information des Franciliens et le maintien du haut niveau de fiabilité des mesures, de prévisions et de qualité des études représentaient ses principales orientations en tant que président d’Airparif.
Fort d’une aura nationale et internationale, Jean-Félix Bernard s’est ainsi notamment employé à valoriser les missions d’Airparif auprès du plus grand nombre en renforçant la portée médiatique des actions de l’association. Il a aussi mené une réorganisation des finances de l’association avec les collectivités, les acteurs économiques, les conventions avec des villes étrangères, et plus récemment avec l’État. Cela a permis notamment qu’Airparif se dote de matériel de pointe dont ceux mesurant les particules ultrafines (PUF), et d'une capacité informatique très performante. Une rationalisation des dépenses a été entreprise par des achats groupés (de la mutualisation avec les autres aasqa) et par l’achat des locaux qui étaient précédemment loués.
Avec la fédération Atmo France une nouvelle convention collective a été mise en place et des outils communs permettant des économies d’échelle.